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  • Énergie au Bureau : Économies et Performance Énergétique Durables

Énergie au Bureau : Économies et Performance Énergétique Durables

Détails

  • 5 Sections
  • 30 Lessons
  • Durée de vie
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  • Partie 1 : Comprendre les Fondamentaux de l'Énergie au Bureau
    7
    • 1.1
      Chapitre 1 : Introduction à l’Énergie au Bureau : Enjeux et Défis
    • 1.2
      Chapitre 2 : Sources de Consommation Énergétique Typiques dans un Bureau
    • 1.3
      Chapitre 3 : Principes de Base de l’Efficacité Énergétique : Réduire, Optimiser, Utiliser Mieux
    • 1.4
      Chapitre 4 : Réglementations et Normes en Vigueur concernant l’Énergie dans les Bâtiments Tertiaires
    • 1.5
      Chapitre 5 : Les Bénéfices de l’Efficacité Énergétique au Bureau : Économiques, Environnementaux et Sociaux
    • 1.6
      Chapitre 6 : Diagnostic Énergétique Initial : Comprendre la Situation Actuelle de Votre Bureau
    • 1.7
      QCM
      10 Minutes0 Questions
  • Partie 2 : Stratégies Passives d'Économies d'Énergie
    7
    • 2.1
      Chapitre 7 : Conception Bioclimatique : Tirer Parti de l’Environnement Naturel
    • 2.2
      Chapitre 8 : Isolation Thermique Performante : Enveloppe du Bâtiment et Matériaux
    • 2.3
      Chapitre 9 : Ventilation Naturelle et Hybride : Renouveler l’Air Sans Surconsommer d’Énergie
    • 2.4
      Chapitre 10 : Protection Solaire Efficace : Contrôler les Apports Solaires en Été
    • 2.5
      Chapitre 11 : Utilisation Optimale de l’Éclairage Naturel : Lumière du Jour et Aménagement des Espaces
    • 2.6
      Chapitre 12 : Choix des Matériaux de Construction et d’Aménagement Intérieur Durables
    • 2.7
      QCM
      10 Minutes0 Questions
  • Partie 3 : Systèmes et Technologies Actives pour l\'Efficacité Énergétique
    7
    • 3.1
      Chapitre 13 : Systèmes d’Éclairage Écoénergétiques : LED, Gestion de l’Éclairage, Détecteurs
    • 3.2
      Chapitre 14 : Chauffage Performant et Programmable : Pompes à Chaleur, Chaudières à Condensation, Réseaux de Chaleur
    • 3.3
      Chapitre 15 : Climatisation Efficace et Alternative : Climatisation Solaire, Géothermie, Refroidissement Évaporatif
    • 3.4
      Chapitre 16 : Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) Double Flux : Récupération de Chaleur et Qualité de l’Air Intérieur
    • 3.5
      Chapitre 17 : Équipements Bureautiques Écoénergétiques : Ordinateurs, Écrans, Imprimantes, Serveurs
    • 3.6
      Chapitre 18 : Intégration des Énergies Renouvelables sur Site : Panneaux Solaires Photovoltaïques, Thermiques, Éoliennes
    • 3.7
      QCM
      10 Minutes0 Questions
  • Partie 4 : Gestion et Suivi de la Performance Énergétique
    7
    • 4.1
      Chapitre 19 : Systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) et Bâtiments Intelligents (Smart Buildings)
    • 4.2
      Chapitre 20 : Compteurs Énergétiques Intelligents et Sous-Comptage : Mesurer et Analyser les Consommations Détaillées
    • 4.3
      Chapitre 21 : Audit Énergétique Approfondi : Identifier les Gisement d’Économies Cachés et Prioriser les Actions
    • 4.4
      Chapitre 22 : Indicateurs de Performance Énergétique (IPE) et Tableaux de Bord : Suivre les Progrès et Fixer des Objectifs
    • 4.5
      Chapitre 23 : Maintenance Préventive et Entretien des Installations Énergétiques : Garantir la Performance dans le Temps
    • 4.6
      Chapitre 24 : Sensibilisation et Engagement des Occupants du Bureau : Adopter les Éco-Gestes au Quotidien
    • 4.7
      QCM
      10 Minutes0 Questions
  • Partie 5 : Vers un Bureau Durable et Engagé
    7
    • 5.1
      Chapitre 25 : Démarche de Certification Environnementale pour les Bâtiments Tertiaires : HQE, BREEAM, LEED
    • 5.2
      Chapitre 26 : Mobilité Durable des Collaborateurs : Encourager les Modes de Transport Alternatifs et Décarbonés
    • 5.3
      Chapitre 27 : Achats Responsables et Durables : Mobilier, Fournitures, Équipements, Services
    • 5.4
      Chapitre 28 : Gestion Durable des Déchets au Bureau : Réduction à la Source, Tri Sélectif, Recyclage, Compostage
    • 5.5
      Chapitre 29 : Communiquer sur l’Engagement Énergétique et Durable du Bureau : Transparence et Valorisation
    • 5.6
      Chapitre 30 : Perspectives d’Avenir pour l’Énergie au Bureau : Bâtiments à Énergie Positive, Bureaux Flexibles, Intelligence Artificielle
    • 5.7
      QCM
      10 Minutes0 Questions

Chapitre 25 : Démarche de Certification Environnementale pour les Bâtiments Tertiaires : HQE, BREEAM, LEED

La démarche de certification environnementale est devenue un enjeu majeur pour les bâtiments tertiaires. Face aux défis environnementaux et à la prise de conscience croissante des enjeux du développement durable, les certifications telles que HQE, BREEAM et LEED sont devenues des références incontournables pour attester de la performance environnementale d’un bâtiment et valoriser les démarches durables. Elles permettent de structurer une approche globale, d’améliorer la qualité des bâtiments, de réduire leur impact environnemental, et de communiquer de manière crédible et reconnue sur l’engagement environnemental.

Vous avez parfaitement cerné les points clés à aborder concernant les certifications environnementales :

Présentation des principales certifications environnementales pour les bâtiments tertiaires : HQE, BREEAM, LEED, etc. :

Il existe aujourd’hui un large éventail de certifications environnementales pour les bâtiments, développées à différentes échelles (nationales, régionales, internationales) et par divers organismes (associations, bureaux d’études, organisations internationales). Parmi les plus reconnues et les plus utilisées pour les bâtiments tertiaires, on retrouve principalement :

  • HQE (Haute Qualité Environnementale) – France :

    Image of Logo HQE
    • Origine et portée : Développée en France dès les années 1990, la certification HQE est la première certification environnementale pour les bâtiments à avoir vu le jour. Elle est portée par l’association Alliance HQE-GBC France. Elle est spécifiquement conçue pour le contexte français et prend en compte les réglementations et les normes françaises.
    • Philosophie : La démarche HQE repose sur une approche globale et intégrée de la qualité environnementale du bâtiment, en considérant l’ensemble du cycle de vie du bâtiment et en visant à maîtriser les impacts sur l’environnement extérieur et à créer un environnement intérieur sain et confortable.
    • Structure de la certification : La certification HQE s’articule autour de 14 cibles de qualité environnementale, regroupées en deux familles :
      • Le management environnemental du projet (4 cibles) : Construction et exploitation.
      • La performance environnementale du bâtiment (10 cibles) : Eco-construction, eco-gestion, confort et santé.
    • Niveaux de performance : La certification HQE propose différents niveaux de performance, allant de « Base » à « Exceptionnel », permettant de valoriser des niveaux d’ambition variés. On parle souvent de « Passeport HQE » pour le niveau de base, et de « Certification NF HQE » pour les niveaux supérieurs.
    • Typologies de bâtiments : La certification HQE s’applique à de nombreuses typologies de bâtiments, dont les bureaux, les établissements d’enseignement, les bâtiments commerciaux, les logements, les équipements sportifs, etc.
    • Organisme certificateur : Certivéa, filiale du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), est l’organisme certificateur de référence pour la certification HQE en France. 1  
      1. www.toulouse.fr
      www.toulouse.fr
  • BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) – Royaume-Uni :

    • Origine et portée : Créée au Royaume-Uni en 1990 par le BRE (Building Research Establishment), BREEAM est la première méthode d’évaluation environnementale des bâtiments au monde. Elle est aujourd’hui la certification environnementale la plus utilisée à l’échelle internationale, avec une présence dans plus de 80 pays. Elle est gérée par BRE Global.
    • Philosophie : BREEAM vise à réduire l’impact environnemental des bâtiments tout au long de leur cycle de vie, en encourageant les meilleures pratiques en matière de conception, de construction et d’exploitation durable. Elle met l’accent sur une approche pragmatique et quantifiable de la performance environnementale.
    • Structure de la certification : BREEAM évalue les bâtiments selon 9 catégories d’enjeux environnementaux (appelées « Issues ») :
      • Management, Santé et Bien-être, Énergie, Transport, Eau, Matériaux, Déchets, Pollution des sols, Écologie et Utilisation des terres, Innovation.
    • Niveaux de performance : BREEAM propose 5 niveaux de certification : « Pass », « Good », « Very Good », « Excellent », et « Outstanding ». Le niveau « Outstanding » représente le niveau de performance environnementale le plus élevé.
    • Typologies de bâtiments : BREEAM propose des schémas de certification adaptés à de nombreuses typologies de bâtiments neufs et existants, dont les bureaux, les commerces, les bâtiments industriels, les logements, les écoles, les bâtiments de santé, etc.
    • Organisme certificateur : BRE Global est l’organisme propriétaire et certificateur de BREEAM. La certification est réalisée par des évaluateurs BREEAM agréés (Assessors).
  • LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) – États-Unis :

    • Origine et portée : Développée aux États-Unis par l’USGBC (U.S. Green Building Council) à partir de 1993, LEED est une certification environnementale très influente à l’échelle internationale, notamment en Amérique du Nord, en Asie, et en Amérique Latine. Elle est gérée par le GBCI (Green Business Certification Inc.).
    • Philosophie : LEED encourage la conception, la construction et l’exploitation de bâtiments durables et performants, en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau, la qualité de l’environnement intérieur, l’utilisation de matériaux durables, et l’innovation. Elle promeut une approche holistique et intégrée du bâtiment durable.
    • Structure de la certification : LEED évalue les bâtiments selon 7 domaines d’impact (appelés « Impact Categories ») et un système de crédits à points :
      • Localisation et Transport, Site Durable, Efficacité de l’Eau, Énergie et Atmosphère, Matériaux et Ressources, Qualité de l’Environnement Intérieur, Innovation et Priorités Régionales.
    • Niveaux de performance : LEED propose 4 niveaux de certification : « Certified », « Silver », « Gold », et « Platinum ». Le niveau « Platinum » représente le niveau de performance environnementale le plus élevé.
    • Typologies de bâtiments : LEED propose des référentiels adaptés à de nombreuses typologies de bâtiments neufs et existants, dont les bâtiments commerciaux (bureaux, commerces), les logements, les écoles, les bâtiments de santé, les entrepôts, les data centers, etc., ainsi qu’à l’aménagement des quartiers (LEED for Neighborhood Development).
    • Organisme certificateur : GBCI (Green Business Certification Inc.) est l’organisme certificateur de LEED. La certification est réalisée par des auditeurs LEED AP (Accredited Professional) agréés.
  • Autres certifications environnementales notables :

    • DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen) – Allemagne : Certification allemande très rigoureuse, axée sur une approche holistique du développement durable, avec une forte prise en compte des aspects économiques et sociaux, en plus des aspects environnementaux.
    • Green Star – Australie : Certification australienne reconnue, mettant l’accent sur la performance environnementale et le confort des occupants.
    • WELL Building Standard – International : Certification internationale spécifique au bien-être et à la santé des occupants dans les bâtiments, complémentaire aux certifications environnementales classiques. Elle évalue et certifie les aspects du bâtiment qui impactent la santé et le bien-être des occupants (qualité de l’air, qualité de l’eau, confort thermique et acoustique, lumière naturelle, activité physique, alimentation, confort psychologique).

Critères et niveaux d’exigence de ces certifications en matière de performance énergétique et de durabilité globale :

Bien que chaque certification ait ses spécificités et sa propre structure, elles partagent toutes un objectif commun : évaluer et améliorer la performance environnementale des bâtiments. Elles s’appuient sur un ensemble de critères et d’exigences couvrant différents aspects de la durabilité, avec une importance particulière accordée à la performance énergétique.

  • Critères d’évaluation communs aux certifications environnementales :

    • Performance énergétique et réduction des consommations d’énergie : C’est un critère central de toutes les certifications. Elles encouragent à optimiser la conception du bâtiment, à améliorer l’isolation thermique, à utiliser des équipements performants (chauffage, ventilation, climatisation, éclairage), à recourir aux énergies renouvelables, et à mettre en place des systèmes de gestion énergétique performants (GTB, comptage intelligent). Les certifications exigent souvent d’atteindre des niveaux de performance énergétique supérieurs aux exigences réglementaires.
    • Gestion de l’eau et économies d’eau : Les certifications visent à réduire la consommation d’eau potable du bâtiment, en encourageant l’utilisation d’équipements sanitaires économes, la récupération des eaux de pluie, la gestion des eaux pluviales, et l’optimisation de l’arrosage des espaces verts.
    • Choix des matériaux et ressources : Les certifications valorisent l’utilisation de matériaux de construction durables, locaux, biosourcés, recyclés et recyclables, à faible impact environnemental (analyse du cycle de vie – ACV), et issus de sources responsables (gestion forestière durable, etc.). Elles encouragent également la réduction des déchets de construction et l’optimisation de la gestion des déchets en exploitation.
    • Qualité de l’environnement intérieur (QEI) : Les certifications mettent l’accent sur la santé et le bien-être des occupants, en exigeant une bonne qualité de l’air intérieur (ventilation performante, limitation des polluants intérieurs, matériaux à faibles émissions), un confort thermique et acoustique, un bon éclairage naturel, et un accès à la lumière du jour. Certaines certifications, comme WELL, sont même spécifiquement dédiées à la QEI.
    • Gestion du site et impacts sur l’environnement extérieur : Les certifications prennent en compte les impacts du bâtiment sur son environnement extérieur : Limitation de l’artificialisation des sols, préservation de la biodiversité, gestion des eaux pluviales (infiltration, rétention, traitement), limitation des îlots de chaleur urbains, réduction des nuisances (pollution lumineuse, sonore, atmosphérique).
    • Management environnemental et exploitation durable : Les certifications exigent la mise en place d’un management environnemental rigoureux tout au long du projet (conception, construction, exploitation), avec une démarche d’amélioration continue, un suivi des performances, la formation des équipes, la sensibilisation des occupants, et la mise en œuvre de bonnes pratiques d’exploitation durable.
    • Innovation et performance : Certaines certifications, comme LEED et BREEAM, encouragent l’innovation et récompensent les projets qui vont au-delà des exigences minimales et qui mettent en œuvre des solutions particulièrement performantes ou novatrices. Des crédits supplémentaires sont souvent accordés pour l’innovation.
  • Niveaux d’exigence et système de points :

    • Système de points : La plupart des certifications environnementales (BREEAM, LEED, DGNB) fonctionnent sur un système de points. Pour chaque critère d’évaluation, des crédits ou des points sont attribués au projet en fonction du niveau de performance atteint. Le total des points obtenus détermine le niveau de certification (Pass, Good, Very Good, Excellent, Outstanding pour BREEAM ; Certified, Silver, Gold, Platinum pour LEED ; Bronze, Silver, Gold pour DGNB, etc.).
    • Niveaux d’exigence progressifs : Les différents niveaux de certification permettent de valoriser des niveaux d’ambition environnementale variés. Le niveau de base (Pass, Certified, Bronze) correspond souvent à un effort significatif par rapport aux pratiques courantes, tandis que les niveaux supérieurs (Excellent, Outstanding, Platinum, Gold) récompensent les projets les plus exemplaires et les plus performants en matière de développement durable.
    • Pondération des critères : Dans certaines certifications, les critères d’évaluation peuvent être pondérés en fonction de leur importance relative pour la durabilité du bâtiment et les enjeux locaux. Par exemple, la performance énergétique peut être plus fortement pondérée que d’autres critères dans certains contextes climatiques.
    • Exigences minimales : En plus du système de points, certaines certifications peuvent imposer des exigences minimales obligatoires pour certains critères clés (par exemple, un niveau minimum de performance énergétique, une qualité d’air intérieur minimale, etc.). Le respect de ces exigences minimales est indispensable pour obtenir la certification, quel que soit le score obtenu par ailleurs.

Avantages de la certification environnementale : valorisation, image de marque, reconnaissance de l’engagement environnemental :

S’engager dans une démarche de certification environnementale pour un bâtiment tertiaire représente un investissement stratégique qui apporte de nombreux avantages, tant pour le propriétaire, l’exploitant, que pour les occupants et l’image de l’organisation.

  • Valorisation financière et patrimoniale du bâtiment :

    • Augmentation de la valeur verte : Les bâtiments certifiés environnementalement bénéficient d’une « valeur verte » reconnue sur le marché immobilier. Ils sont plus attractifs pour les investisseurs, les acheteurs et les locataires, car ils offrent des coûts d’exploitation réduits (grâce aux économies d’énergie et d’eau), un meilleur confort pour les occupants, et une image positive. Des études ont montré que les bâtiments certifiés peuvent bénéficier d’une prime à la vente ou à la location.
    • Optimisation des coûts d’exploitation : Les bâtiments certifiés sont conçus et exploités pour minimiser les consommations d’énergie et d’eau, ce qui se traduit par des factures d’exploitation plus faibles et des charges locatives maîtrisées. Les économies réalisées sur les coûts d’énergie et d’eau amortissent rapidement l’investissement dans la certification et dans les mesures d’amélioration de la performance environnementale.
    • Réduction des risques : Les bâtiments certifiés sont mieux préparés aux évolutions réglementaires et aux enjeux environnementaux (hausse des prix de l’énergie, réglementation thermique plus exigeante, préoccupations environnementales croissantes). Ils sont moins vulnérables face aux risques liés au changement climatique et à la transition énergétique.
    • Durabilité et pérennité du patrimoine : La démarche de certification encourage une conception et une construction de qualité, avec des matériaux durables et des équipements performants. Cela contribue à prolonger la durée de vie du bâtiment et à préserver sa valeur patrimoniale à long terme.
  • Amélioration de l’image de marque et de la réputation :

    • Valorisation de l’engagement environnemental : La certification environnementale est une preuve tangible et reconnue de l’engagement de l’organisation en faveur du développement durable et de la protection de l’environnement. Elle permet de communiquer de manière crédible et transparente sur les actions menées et les résultats obtenus.
    • Différenciation et avantage concurrentiel : Dans un contexte de marché de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux, la certification environnementale distingue le bâtiment et l’organisation de la concurrence. Elle peut constituer un avantage concurrentiel pour attirer et fidéliser des clients, des partenaires, et des collaborateurs sensibles aux questions de durabilité.
    • Image positive auprès des parties prenantes : La certification environnementale renforce l’image de marque et la réputation de l’organisation auprès de ses différentes parties prenantes : Clients, collaborateurs, investisseurs, pouvoirs publics, collectivités locales, associations, opinion publique. Elle témoigne d’une démarche responsable et citoyenne.
    • Attraction et fidélisation des talents : De plus en plus de candidats sont sensibles à l’engagement environnemental des entreprises. Un bâtiment certifié et une démarche environnementale affirmée peuvent attirer et fidéliser les talents et renforcer la marque employeur.
  • Amélioration du confort et du bien-être des occupants :

    • Qualité de l’environnement intérieur améliorée : Les certifications environnementales mettent l’accent sur la qualité de l’air intérieur, le confort thermique et acoustique, l’éclairage naturel, etc. Un bâtiment certifié offre un environnement de travail plus sain, plus confortable, et plus agréable pour les occupants.
    • Productivité et bien-être des employés : Un environnement de travail de qualité contribue à améliorer le bien-être et la santé des employés, à réduire le stress, à améliorer la concentration et la productivité. Des études ont montré que les bâtiments certifiés peuvent avoir un impact positif sur la performance des occupants.
    • Valorisation du capital humain : Investir dans un bâtiment certifié qui prend en compte le bien-être des occupants témoigne d’une préoccupation pour le capital humain et contribue à valoriser les employés.
  • Incitation à l’innovation et à l’excellence :

    • Démarche d’amélioration continue : La démarche de certification environnementale encourage une approche d’amélioration continue et un suivi régulier des performances. Elle incite à aller au-delà des pratiques courantes et à rechercher l’excellence en matière de développement durable.
    • Stimulation de l’innovation : Certaines certifications, comme LEED et BREEAM, récompensent l’innovation et encouragent l’intégration de solutions techniques ou de pratiques de gestion novatrices et performantes en matière de développement durable.
    • Veille technologique et réglementaire : S’engager dans une démarche de certification implique de se tenir informé des dernières évolutions technologiques et réglementaires en matière de bâtiment durable. Cela permet de rester à la pointe de l’innovation et d’anticiper les futures exigences.
  • Accès à des avantages et à des incitations financières :

    • Bonifications de loyers ou de prix de vente : Les bâtiments certifiés peuvent bénéficier de bonifications de loyers ou de prix de vente sur le marché immobilier, valorisant leur valeur verte.
    • Aides financières et subventions : Dans certains pays ou régions, des aides financières et des subventions peuvent être accordées aux projets de construction ou de rénovation qui visent une certification environnementale. Ces aides peuvent prendre la forme de primes, de prêts à taux bonifiés, ou d’avantages fiscaux.
    • Facilitation des démarches administratives : Dans certains cas, l’obtention d’une certification environnementale peut faciliter les démarches administratives et l’obtention de permis de construire ou d’autorisations d’exploitation.

En conclusion, la démarche de certification environnementale pour les bâtiments tertiaires représente un investissement pertinent et stratégique pour les propriétaires et les exploitants. Au-delà de la simple conformité à des normes, elle permet de valoriser le bâtiment, d’améliorer son image de marque, de reconnaître concrètement l’engagement environnemental, d’optimiser les coûts d’exploitation, d’améliorer le confort des occupants, et d’engager une démarche d’amélioration continue vers l’excellence en matière de développement durable. Le choix de la certification la plus adaptée (HQE, BREEAM, LEED, ou autre) dépendra du contexte, des objectifs du projet, et des spécificités du marché local.

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